Konino fille de sram....Devenue Kokette ;)

Naissance, vie et résurrection d’une sram… Konino …

Konino fille de Sram, de mère inconnue, eut une enfance heureuse dans l’apprentissage de la maîtrise de ses pièges non loin d’Amakna là où les bouftous batifolent encore naïvement a l’orée de la grande forêt aux abraknydes.

Toute son enfance elle la passa de façon solitaire, à courir après les bouftous, à se confronter à des monstres de plus en plus fort, à exercer sa maîtrise innée des piéges ainsi qu’à développer sa sournoiserie et son charme naturel.

Un beau jour, désireuse de s’aguerrir, elle partie vers le cimetière où, disait-on alors, elle y trouverait des monstres à même de la surprendre, lui faire peur, voire la vaincre. Elle ne pouvait dès lors se douter que cette escapade marquerait à tout jamais sa vie…

Après une longue marche dans la foret Konino aperçut enfin le lac au milieu du quel elle pouvait déjà apercevoir les barges du cimetière, il ne lui restait désormais qu’à en trouver l’entrée…Cela ne fût pas une mince affaire que de se frayer un chemin parmi les groupes d’artisans devenus sombres pour une raisons encore inexpliquée. Elle put grâce à l’aide de quelques cras venus ici pour arracher des minerais aux mineurs sombres enfin pénétrer le lieu de toutes ces espérances.

L’entrée en était gardée par un bataillon entier de mineurs et forgerons sombres, téméraire Koni se jeta à corps perdu dans le combat.

Les pièges explosaient, les coups sournois pleuvaient mais surpassée par le nombre la belle sram reculait…Encore et encore; les coups de masse tombaient si prés que son châle s’emportait dans le souffle émanant de l’objet, elle pouvait sentir la terre trembler sous ses pieds et distinguer très nettement le râle d’excitation que le forgeron produisait en estourbissant ses victimes. Elle fit un pas en arrière, puis un autre et soudain se senti acculée. Son dos venait d’heurter quelque chose. Etait-ce un arbre? Un autre forgeron passé dans son dos? Elle ne le sut pas sur l’instant, prise de panique elle se tétanisa, retint son souffle et ferma les yeux….

« Ainsi vais je mourir, qu’elle honte! Mon si beau minois écrasé sans plus de considération qu’un vulgaire caillou… »

Trouvant la mort lente à venir, Koni réouvrit les yeux pour admirer les dépouilles de ses assaillants. Elle ne comprenait pas, que c’était il donc passé pendant ce court instant ou elle ne voyait pas le monde? Quel monstre avait il put massacrer aussi aisément ces forgerons qui quelques instant plus tôt l’avaient fait ployer? Elle regarda autour d’elle, rien ne transparaissait, ni animal, ni rien.

« Ohé! Balbutia-t-elle sans conviction en bégayant presque, y’a-t-il quelqu’un? »

Une forme sombre bougea et se dirigeant vers elle dit d’un ton sobre et rassurant:

« Ce n’est guère prudent pour une jeune demoiselle aussi frêle que toi de venir dans un lieu aussi peu accueillant.

-…bon. bonjour…Elle était abasourdit par les vêtements de cet homme et ne savait que dire tellement elle était intimidée par son charisme

-Tu ferais mieux de repartir! »

Et se retournant, s’engouffra dans la noirceur du lieu.

Après quelque hésitation Koni se jeta a sa poursuite:

« Joli costume, cria-t-elle,

-Merci, répondit l’homme satisfait de lui-même en sautant sur un chaffer passant par-là. Ainsi Koni put admirer l’art de combat de l’étrange personnage, il lui semblait que cet être maîtrisait les techniques ecaflip. Mais pourquoi portait il cet accoutrement?

Elle n’eut pas le temps de lui demander qu’il disparu aussitôt son chaffer occis dans une caverne gardée par deux être peu avenant mais lui évoquant étrangement le gardien du temple sram….



L’ignorance….

Jusqu’à sa majorité Amakneene la jeune sram eut tous les loisirs qu’elle souhaitait, elle put autant qu’il lui plaisait participer à la chasse au Mulou, s’entraîner à planter ses dagues dans la gorge des iops et autres délices charnels que seules les sramettes enseignent aux sramettes en age d’avoir un double digne de leur physionomie pulpeuse. Cependant une fascination grandissante au fil du temps s’était emparée de Konino. Elle n’avait toujours pas appris qui était cet être mystérieux rencontré lors de sa visite au cimetière. Elle n’en revu jamais d’autre et jamais ces satanés gardes ne lui décrochèrent un mot concernant les activités ayant lieu en cette caverne d’où provenaient des cris glaçant le sang au plus profond du corps…

Sa majorité atteinte elle décida d’aider les anges, tels que le peuple les appelait, a lutter contre les démons qui pillaient et massacraient sans vergogne la population amaknéène. Ainsi vit elle de petites ailes blanches lui pousser dans le dos a chaque fois qu’elle ôtait celles d’un démon… Cela ne la fascinait guère mais elle se sentait utile. Plus utile qu’à exterminer ces bêtes iops qu’elle détestait plus que tout et qui lui paraissaient si misérable, si vulgaire, si indigne d’avoir leur place dans amakna et dont les abraknydes et bouftous se chargeaient très bien sans elle tellement les iops sont, inutile de le rappeler, pitoyable.

Sa haine de ces misérables créatures fut renforcée le jour ou l’un d’eux lui vola sa virginité alors qu’elle partait au port chercher de quoi agrémenter son déjeuner! Elle ne dut son salut qu’à ses fidèles dagues toujours à portée de mains qui passant trop prêt de la gorge de l’immonde le libérèrent de ses péchés, le vent déposa un pétale de rose démoniaque sur le corps dénudé et ensanglanté du iop gisant a terre dont Konino se dégagea avec toutes les peines du monde.

Elle resta là plusieurs heures a contempler ce pétale qui imprégnait le sang, semblant absorber l’âme du défunt. Lorsque le ciel se teinta à son tour de sang Koni décida de ne pas rentrer chez elle. Elle ne pouvait plus côtoyer les hommes, ces …créatures…Si perfide…Vil…

La nuit tomba, Koni agressa sauvagement un jeune iop se dirigeant vers son temple. Ni mot ne fut prononcé, ni chant entonné, ni cri poussé…Koni sauta simplement sur le iop, lui ôta prestement ses habits et le viola, à son tour elle possédait sa victime sentant le frêle iop se convulsant, prêt à éclater elle se saisit de ses bashers et les planta au plus profond de la gorge de sa victime, s’inspirant de sa jouissance pour lui voler sa vie. Jaillissant de sang et de plaisir il mourut avec un rictus indescriptible, elle venait de lui voler tout ce qu’il avait en quelques minutes.

La jeune sram se releva, jeta dédaigneusement un pétale de rose sur ce qui n’était plus qu’une mare de sang, contempla la forêt, et choisit le plus grand arbre dans lequel elles s’installa pour la nuit.

Pour la première fois elle s’était délecté de la mort, elle savourait la vengeance, la jouissance, cette chaleur qui s’emparait de son ventre et qui faisait rosir ses ailes….



La révélation…

Désormais, elle le savait, elle serait traquée comme tous les démons. Elle avait tué de sang froid ce qui n’était qu’un enfant. Quelles que fussent ses raisons, le monde ne regarderait que la couleur de ses ailes.

A l’aube, alors que le soleil colorait naïvement la contrée elle aperçut pour la première fois depuis bien longtemps un homme semblable à celui rencontré dans le cimetière. Il courait très vite avec ses ailes gigantesques poursuivit de très prés par une horde d’ange hurlant de terreur et de dégoût. Elle ne pouvait risquer de descendre de son arbre et ne pouvait pas ne pas poursuivre cet homme…Qu’importe elle ne voulait pas risquer ne plus en revoir pendant aussi longtemps qu’elle l’avait déjà fait, sauta de son arbre, estourbi deux anges au passage et couru à a la suite de l’étrange personnage…

« Que ? Que se passe-t-il? Ou suis-je? »Koni entrouvrait tout juste les yeux, le monde semblait ballant…

« -AHAHAH!

-Qui êtes vous? Quel est ce lieu?

-Tu payes ou tu pèles, c’est la règle! » S’esclaffa le garde bouffi en rejoignant son poste.

Un homme s’approcha alors de Konino et lui tendit ce qui paraissait être du pain:

« Tiens, tu dois avoir faim…

-Merci, fit elle en arrachant le pain offert des mains de son bienfaiteur d’occasion. Elle mourrait effectivement de faim. Et tandis qu’elle le dévorait:

-C’est ta première fois ici, ça se vois…Viens je vais t’expliquer comment ça marche dans cette taule… »

Koni prenait maintenant le temps de détailler son interlocuteur, c’était sa première rencontre avec ce qui deviendrait un modèle pour elle, un grand sram tout vêtu de rouge rieur et fort sympathique.

« Tu vois les tas là-bas?! …Ce sont des patates à peler pour ces abrutis de garde! Quand ils estimeront que tu en as assez fais il te laisserons sortir en prenant bien soin de te voler tes affaires…C’est ce qu’ils appellent « le juste retour des choses »!

-…,sans trop comprendre ce qui lui était arrivée,

-Tiens j’ai purgé ma peine je me tire de ce merdier voilà mes restes, amuses toi bien…Au fait je m’appelle Borgrim, si jamais » …Sans même finir sa phrase la lourde porte se referma sur lui…. Il était libre.

Elle apprit par la suite que Borgrim était le personnage qu’elle poursuivait et qu’ils avaient atterris dans cette geôle ensemble lorsque ce dernier avait tenté de défendre Koni châtiée par les anges….

Elle fini par sortir nue comme un chaffer avec tout juste de quoi se payer un peu de pain et une envie grandissante de connaître ce Borgrim.

En revenant au village elle croisa de nouveau un homme en noir, puis deux, puis un troisième …Et enfin un quatrième! Tous semblaient s’enfuir de la bijouterie d’où provenait des cris, des insultes et des lamentations.

Sans même chercher à comprendre, Koni couru a toute hâte derrière la bande, elle couru comme jamais elle ne l’avait fait auparavant, si vite qu’elle sentait le vent la porter, si vite qu’elle ne se rendit pas compte qu’elle se trouvait dans les champs, complice d’une agression avec la bande. Elle fut aussitôt acceptée et ce qui semblait être le meneur de par le charisme qu’il dégageait vint lui parler aussitôt l’ange terrassé:

« Salut toi!

-Salut, puis-je me joindre à vous? Je voudrais tant mieux vous connaître…

-Tu es déjà parmis nous, dit-il d’un ton moqueur en adressant un clin d’œil à ses pairs…. ALLEZ LES GARS Cell NOUS ATTEND A LA BANQUE!!! »

Un « HOURRA » éclata et toute la troupe se mit en route vers la banque, Konino venait officiellement d’intégrer une bande de roublard qui allait devenir la sienne, sa nouvelle famille, liée dans le sang, la mort et…Les patates!

Arrivé devant la banque chacun se terra le plus discrètement possible ou cela était faisable, rien ne pouvait faire penser que le déchaînement de la violence, galbée, virile allait éclater sous peu…

Soudain Cell apparut! Quelle grandeur! Quelle prestance! Quelle beauté! Quelle carrure! Quelle course virile, ample et rapide! Quel Homme!

Cell passa immédiatement à l’attaque sans dire un mot, il trancha vif un frêle enutrof venu déposer sa récolte minière quotidienne à la banque. Le pauvre enu n’eut pas le temps de bouger qu’il n’était plus possible de le considérer comme un entier. Cell tuait et le faisait bien.

La nuit se passa tranquillement et Koni se fit vite apprécier au sein de la bande…Plus tard Borgrim les rejoignait et a l’aube après une nuit riche en enseignements et émotions elle savait que plus jamais elle ne serait ange! Elle venait de découvrir la bravoure, la camaraderie, le partage, l’amitié, la solidarité. Elle se sentait bien parmis ces hommes qui la considéraient comme une des leurs sans jamais la juger, jamais la mépriser. Tous l’aimaient comme elle était et tous la courtisaient comme tel.

Ainsi Konino se fit des amis des roublards et démons valeureux de la région. Ainsi eut-elle la joie de connaître la bravoure et le courage de Cell-Maley, l’arrogance et la fierté de végéta qu’elle considérait comme son protecteur, l’attention et sympathie de Borgrim, l’intelligence et la réflexion de Saga, la force et les flatulences de Niz…L’avenir lui apporta de nouvelle rencontre toutes plus riche en enseignements les unes que les autres et surtout un fabuleux réseau de connaissance toutes plus sympathiques les unes que les autres.



Un iop…Un amour!

Au contact de Cell, Koni éprouvait un sentiment qu’elle n’avait encore jamais connu auparavant…Elle ne sut d’abord pas mettre de nom dessus, mais plus le temps passait et mieux elle se sentait à son contact, plus elle voulait rester avec lui. Follement éprise de ce iop qui la surprenait par sa bonté et sa valeur. Elle ne pu jamais lui dire, il disparut prématurément laissant un vide dans la bande et un fossé dans le cœur de la sram. Jamais plus elle ne pourrait apprécier un iop…

Les nuits continuaient leur rythme fou d’agressions, pillage, massacre viols et séjour en prison…

De cette période elle ne retiendrait que l’agression de la plus belle eca angélique du pays le jour de son mariage, ou sans le savoir elle venait d’ôter les plus grandes ailes blanches à celle qui, tout de blanc vêtu, était promise aux plus grandes ailes rouges portées par un eca, tout de noir vêtu. Elle raconterait aussi fièrement l’épisode ou elle dérobait une amulette surpuissante à celui qui deviendrait le plus puissant des iops de tout Amakna…. Mais tout ceci elle préféra l’enfouir dans son cœur a coté de la place faite a Cell.

Petit à petit la vie reprenait son cours, un petit xélor s’immisça dans la vie de la belle et la poussa a devenir chaste. A son contact la belle apprit l’Amour. Non pas qu’elle le désirait ardemment mais plutôt qu’il devint si présent qu’elle ne put jamais plus se séparer de son petit Senor. Ce petit bout de bandelette dont le cœur de poussière fit battre celui de Koni au diapason avec lui. Il la couvrait de cadeaux, elle le couvrait de baisers, ils chassaient l’ange ensemble, s’entraînaient ensemble et sans jamais se marier ne se quittèrent plus du tout. A son contact elle oublia presque sa haine des vils iops et s’adoucit…. Elle ne chassait désormais plus que par amour du combat et dans le but de devenir la plus forte sachant que cette idée plaisait à son amour.

Durant cette période elle se découvrit un frère, elle appris la nouvelle par hasard. Un beau jour qu’elle se rendait à la boulangerie pour faire son pain elle trouvait les corps calcinés de ses confrères, dans un dernier souffle l’un d’eux eu le temps de prononcer le nom de « II-Daedrik-Konino-II. »

Durant les semaines qui suivirent ce dernier fit trop parler de lui par ses actes de barbarie, leur seule rencontre se solda par une dispute et Koni parti en larmes, ce qui était extrêmement rare, devant l’arrogance et la cruauté de son frère. Elle refusait de croire qu’il puisse être aussi dur! Elle ne pouvait accepter que celui qui partageait son sang puisse être son strict antagoniste.

De désespoir elle partie dans les montagnes d’où elle ne revint jamais, cela correspond au moment ou son sang daedrik dans un accès de folie furieuse se donna la mort, et d’aucun disent qu’en réalité ce dernier l’aurait assassiné en même temps qu’il se tuait. La dernière fois qu’elle fut vue, elle montait dans son arbre en proie aux larmes et au désespoir, c’est du moins ce que raconte la sadida vivant aux racines de celui-ci….

On raconte ça et là que Sram, fort courroucé de la disparition de sa fille, affligea toutes les sramettes en dégradant tant leur physique que plus jamais elles ne pourraient espérer redevenir désirable.



La renaissance secrète…. KokaishiIshimasu!

Le temps passa… Le chagrin se dissipait peu à peu, seuls les amis très proches de la sram refusaient de croire à sa disparition, ses ennemis la pleuraient secrètement, cependant les bouftous folâtraient toujours aussi naïvement, les mulous subissaient toujours les assauts castrateurs des fidèles de l’amour et les tofus se laissaient gaiement lancer par les minos toujours plus olympiens que jamais…

Senor faisait sa vie, Borgrim avait trouvé sa sramette bien à lui et tout le monde suivait sa petite partition écrite au jour le jour…

Alors que la nuit déposait un châle pudique sur le village Borgrim continuait, seul, à piller les passants devant la banque. Il fut le premier à la reconnaître:

« Koni…Salooooooope qu’est ce que tu fais comme ça? » Et il éclata de rire!

Elle sourit, c’était bien elle, quoique étrangement changée, elle était désormais de retour.

«Comme tu as changé! »Il la regarda de cap en pied…Elle portait toujours son dantgoule, mais avait abandonné son voile noir, désormais remplacé par un bandeau blanc arborant un rond noir au milieu du front, elle portait aussi un magnifique pantalon blanc ainsi qu’une cape du coq-hû. Et elle restait là fièrement suspendu à son bâton à contempler le sram hagard.

« Tu as vu! Ma peau a pris la teinte des cristaux de la montagne Blu ‘ol mint…

-Ca ne me surprend pas, tu étais blanche comme du lait de tofu! Que faisais tu là bas? »

Sans prendre la peine de lui répondre, elle fondit sur un passant affublé d’ailes blanches et le punit! Il avait instantanément disparu sous les yeux du sram qui ne saisissait pas très bien…

« Tu ne me trouve pas plus belle en Sacrieuse? Dit-elle d’un ton rieur

-c’est donc ça, il sourit, comme autrefois?

-Comme au bon vieux temps! » Elle éclata de rire et les deux amis retrouvés pillèrent et massacrèrent en souvenir du « bon vieux temps », s’amusant toujours plus devant l’ingéniosité des victimes qui n’hésitaient plus à attaquer les premiers et à venir en nombre.

Elle partit retrouver Senor qui lui avait terriblement manqué et lui fit l’amour de la plus belle façon qu’il soit. Les deux amants retrouvés ne voulait plus se quitter…Mais déjà Koni, ou Koka comme elle se faisait appeler désormais, savait qu’elle ne pourrait pas. L’heure n’étant pas a la peine Kokaïshi combla son xelor chéri de bonheur le temps qu’elle pouvait partager avec lui. Chaque matin elle prenait un plaisir à se rouler dans la rosée afin de faire rosir le petit bout d’amour qui la contemplait, chaque soir elle le traitait comme s’il s’agissait de leur première et dernière nuit d’amour. Elle l’effeuillait, il la baisait, elle le caressait, il l’effleurait, elle l’embrassait, il la massait, elle faisait battre son petit cœur, il lui faisait tourner la tête, les nuits étaient lascives, pleine d’amour et de volupté….

« Comme les étoiles sont belles, je voudrais pouvoir les contempler à tout jamais.

-Elles ne seront jamais aussi belle qu’en ta présence Koni. »

Ils s’etreignèrent, sachant tous deux qu’il s’agissait de la dernière nuit ensemble.

Elle partit tôt, avant que l’aube n’appelle l’éveil. Elle ne voulait pas avoir à lui dire adieu. Sa vie n’était plus en Amakna, ils le savaient tous deux.

S’époussetant Senor remarqua que la belle lui avait écrit un mot sur ses bandelettes:

« Mon chéri,

Tu le sais tout comme moi ma vie n’est plus ici et le destin m’attend déjà au loin. Tu es mon amour pour toujours et je souhaite que tu retrouve une femme aussi belle que moi. Ne me trompe pas avec une sotte ne sachant pas maîtriser les dagues…

Je t’aime…. »

Elle n’était revenu que pour lui et il avait très bien compris que ce message signifiait qu’elle reviendrait, aucune femme, n’aimait autant les dagues et ne savait s’en servir aussi bien que Konino.



…



« Ne fais pas cette tête ! Boudiu! »

…

« Mais réveillez le bon sang! »

…

« Et bien! C’est ta Koni qui te fait cet effet? »

Le petit xélor contemplait son œuf de tofu et sa salade de pétale de blops sans conviction.

« Elle me manque boudu…Si tu savais… »

Lothar intervint à ce moment, un tonneau renversé en guise de coiffe:

« PAR LA…*hips*…PUT…PAR LA PUISANCE DE IOP…*hips*…. MON NAIN…SENOR… » il s’effondra, le tonneau avait eu raison de lui avant qu’il ne pu finir sa phrase.

L’assistance ne faisait guère plus attention à la sieste improvisée du meneur des Gardiens d’Hossal et fixait désormais Senor contant une histoire se mêlant aux ronflements des ivrognes assoupis ça-et-là.

…

« Je sais qu’elle reviendra, elle ne suit qu’un seul but…Apprendre et maîtriser le plus de techniques possibles, je la connais, elle veut être la plus forte. Elle sait comment me plaire…

-ZZZzzzzZZZZzzzz²²²²ZZZ

-Silence ivrognes!

-Ouais c’est intolérable, ou sont les videurs?!

-Et ça mène des guildes….

-PAR LA PUIZZZZzzzz²²²².…

-Elle me racontait ô combien elle avait souffert pour apprendre l’art Sacrieur. Sont entraînement la bouleversa… »

Senor se tut et fixa son meneur avachi sur le plancher de la taverne….



« HAN…Pfou! »

Une ombre sautait de cristal en cristal, tous plus coupants et aiguisés qu’une Razielle. L’ombre était bleutée par le rayonnement intensif des roches. Un bâton s’abattait soudain sur une pierre, fendant l’air sans un bruit et aussitôt l’ombre disparaissait pour réapparaître aussitôt sur le monticule d’où Sir-des’Koth l’observait.

« Bien! Tu progresses! Tu arrives enfin à te transposer! »

C’était un vieux maître. D’aspect voûté il n’en demeurait pas moins leste et lorsqu’il se redressait les badauds restaient marqué par sa prestance et son allure digne. Ses nombreuses cicatrices laissaient penser qu’il avait vécu énormément de bataille d’un temps ou elles ne laissaient que peu de survivant, ses mains toujours ensanglantées renseignaient l’adversaire quant à l’adversaire qui l’opposait et son air facétieux laissait croire qu’on ne serait jamais le plus malin des deux.

« Voici ton nouvel adversaire, lorsque tu sauras le tuer d’un seul coup…. » Il resta méditatif quelques minutes:

« Alors tu seras enfin prête.

Un cliquetis se fit entendre, suivi d’un râle et d’une silhouette imposante donc seules les contours pouvaient être reconnus par Konino qui avait le soleil de face.

Un aboiement survint…. Sans plus attendre la bête se rua sur Koni et la fouetta au sang avec sa chaîne. C’était un Ouginak! Il fallait le tuer vite avant que ces cris ne tétanise irrémédiablement la jeune élève de Sir Des’Koth!

Immédiatement elle se jeta sur un cristal qui lui entailla le flanc, elle s’enfonça et pris soin d’aggraver l’entaille avant de la présenter au chien plus enragé que jamais qui s’empressa de faire claquer sa chaîne, ce qui fit jaillir le sang et éclater la colère de Koni.

Aussitôt elle l’attire et l’attaque! Ses maigres assauts ne réussissaient qu’à blesser l’ Ouginak qui plus enragé que jamais enroula sa chaîne autour du cou de sa victime et lui aspira une partie de sa vie.

Elle se débattait, tapait de toutes ses forces l’assaillant il ne la lâcha qu’une fois sa vie restaurée.

Il lui fallait rester à distance, elle le fit…Courant devant le monstre et le blessant grâce à ses assauts répété elle parvint à l’achever in extremis avant que les cris et aboiements ne lui glacent définitivement le sang.

Elle n’osa pas tout à fait affronter le regard de son maître qui restait dans son dos à ne rien dire. Elle voyait son ombre immobile dépassant la sienne…La contemplant sans rien dire.

Elle voulu se retourner mais il disparut. Elle n’avait pas le choix, il lui fallait savoir punir.

Des jours passèrent, la peau trop pale de la sramette s’était teintée de bleu, ses multiples entraînement l’avait forcé à se redresser et déjà elle n’avait plus de sram que son nom et ses dagues.

A l’aube, après une nuit harassante à tuer autant d’ouginaks qu’elle le pu elle fut prise de désespoir.

« Et si jamais je n’étais pas faite pour maîtriser les arts sacrieur? Et si?…. »

Soudain elle ressenti une vive douleur la pénétrer…Ses sens défaillir…Une douleur sourde se rependait en elle…Elle vit un Scorbut fuir entre les crevasses de la montagne, elle se releva avec toutes les peines du monde, harassée par sa nuit. Ce coup était de trop:

« JE VAIS TE CREVER SALE SCORBUT! »

…

Les pierres volèrent en éclats et la carcasse du Scorbut gisait à ses pieds, elle s’effondra en larme!

La pièce était agréablement chauffée et le lit sur lequel elle reposait étonnamment douillet:

« Vous ne m’aviez pas habituée à ce traitement maître » sa voix encore tremblante d’émotion.

« Tu es devenue une vraie sacrieuse, tu n’as désormais plus besoin de moi…Il retint son souffle…Voilà mon bâton ,tu en auras bien plus besoin que moi à présent. »

…

« Oh Senor réveille-toi! »

*PAFPAFPAF*

-T_T

-Tu devais faire un sacré rêve dis donc, tu n’as cessé de marmonner en t’agitant de tous tes membres… »

Le xelor ne prêtait plus attention à ce qu’on lui disait et voyait que la taverne était vide, il se leva et parti en direction de Bonta la lumineuse:

« Je sais que je la verrai à nouveau Boudu, elle est repartie s’entraîner c’est sur! »

...Et ce jour là j’aurais mes ailes blanches que tu trouvais si mignonnes...

wHao comment elle dechire cette histoire *veut se marrier avec Koni*
Bravo, j'ai tout lu sans pouvoir m'arreter

Vi, super histoire, tres bien ecrit.


Un seul reproche, tu es donc responsable de mon apparence qui c'est deteriorée, Grrrr
Heuresement, Sram a rattrapé sa

Bravo Koni trés chouette récit.(le gars qui se réveille un mois plus tard^^)

J'adore quand le role-play retrace une vraie histoire in game.

Nous faut l'histoire de kokette et de la pandalette maintenant uhuh

Ca me donne envie de raconter comment que j'a rencontré le nain, le problème c'est que j'ai un vieux doute, je sais plus si c'était avec Bouc (à mon avis c'est ça) où avec Boudu.

Le nain tu t'en rappelles toué ? (tout le reste m'en rappelle à peu près sinon ^^)

Il me semble que c'etait bouc puisque la petite xelorette demone ( don j'ai oublier le nom honte a moi ) parlait de lui a la 3 iem personne^^ (remarque sa veut pte rien dire ;:p)